« Ne pleurez jamais d'avoir perdu le soleil, les larmes vous empêcheront de voir les étoiles. »Rabindranath Tagore
Tels sont les mots d’un écrivain, les mots de la raison et de la passion, les mots qui nous redonnent le sourire et empêchent nos larmes de couler.
Mémoires de Pamela Spring :22 décembre 1910
Cher journal,
Aujourd’hui, c’est le grand jour. Père a rendez-vous avec des personnes très importantes comme me le dit-il si bien. Je ne sais pourquoi exactement mais j’en sais les causes. Il veut donne à cette petite ville de Californie le nom de notre famille car apparemment, nous avons été les premiers résidents de ce quartier. C’est comme une marque de respect et de fierté pour la famille, mère en serait fière elle. Moi, ça ne m’enchante pas plus que ça car, après tout, où cela nous mènera t-il ? Notre maison est magnifique je dois bien le reconnaitre. Elle est très spacieuse et pourrait accueillir clients si celle-ci devenait hôtel. Le quartier y est très tranquille et le soleil est toujours présent, ses rayons réchauffent ma peau translucide dans n’importe quelles circonstances et à toutes périodes dans l’année. Mais, malgré chaleur et tranquillité, les seules personnes qui y viendraient s’ennuieraient surement en peu car il n’y a pas grand-chose à faire. Nous n’avons pas de piscine pour nous amuser les jour d’été, mon père n’a jamais raffolé de l’eau et, en cette période d’hiver, les enfants comme moi s’amusent à faire des bonhommes de neige ou de la luge. Ici, les flocons de glace n’exitent que dans mes livres pour petites filles et le froid de décembre me manque. Ça peut paraître absurde, beaucoup de gens rêve de soleil et de tranquillité moi, je rêve de retrouver mon ancienne vie ou tristesse et désespoir ne sont que souvenirs. Malheureusement, ce n’est pas près d’arriver, je suis née pour finir ma vie dans ce trou. Malgré tout cela, je fais comme si j’étais heureuse… Je souris.
Pam.
Mémoires d‘Annabeth Campbell : 12 juillet 2009
Cher journal,
Aujourd’hui est un jour nouveau. Un jour comme les autres, la tristesse s’est emparée de moi il y a déjà un an et depuis, elle ne veut me lâcher. Il me manque. Il me manque horriblement. Sans lui, Palm Springs n’existe plus, sa chaleur m’empêche de respirer sans son souffle d’air frais sur mes larmes bouillonnantes. Pas un brin de fraicheur, pas un mouvement ne se fait, je meurs petit à petit sans le son de ses pas qui me suivent à la trace. Je ne sens plus la vie, je ne sens plus l’été sans son odeur, sans ses bras me berçant quand peur m’envahie. Sans ses doigts essuyant les larmes roulant sur mes joues rouges de chaleur et de colère, je ne suis plus la même. Je n’arrive plus à faire un pas en avant, les souvenirs qui devraient maintenant être derrière moi, ne font que refaire surface quand je trouve le moyen de sourire doucement. Je revis cette scène dans ma tête chaque soir, son esprit me hante quand la nuit tombe et je ne puis fermer l’œil. Je me réveille en sursaut remarquant que mon visage est humide et en me rappelant avoir poussé des cris d’horreur et de peur. Il ne se passe pas une minutes sans que je ne pense à LUI. Pourrais-je tourner la page un jour ? Pourrais-je avoir une vie normale et simple ? Je me demande sans cesse pourquoi je suis venue vivre ici sans quoi, rien de tout cela ne se serait produit. Après tout, Palm Springs est un endroit où retraités viennent finir leur vie au côté de la personne qu’il aime le plus au monde. Ce n’est pas un endroit où des jeunes comme nous devions habiter. Le soleil y tape comme des doigts tapotant sur un clavier, si bien que nous passons nos journées autour de la piscine. L’ennui est la seule chose de vrai comme le disait très bien notre ancêtre Pamela Spring et, tout le monde garde le sourire comme si rien ne s’était passé et ne se passe. Cette petite ville ne cache que surprises et secrets, toute personne vivant ici même se cache derrière un masque. Ceux-ci tomberont-ils un jour ? Retrouverais-je la force d’aimer ? Je me pose des tas de questions et personne n’a le pouvoir de me répondre, ça m’oppresse. J’essaye d’oublier que la vie n’est rien sans lui alors … Je souris.
Anna.
« Ne pleurez jamais d'avoir perdu le soleil, les larmes vous empêcheront de voir les étoiles. »Rabindranath Tagore
Tels sont les mots d’un écrivain, tels sont les mots de la raison et de la passion, tels sont les mots d’une personne qui n’a jamais vécue à Palm Springs. Depuis plusieurs années, la mort s’abat sur cette petite ville, ils ont tous quelque chose à cacher mais personne ne connaitra la vérité. De véritables suicides ? Un tueur en série ? Un buveur de sang ou de simples coïncidences ? La seule chose que l’on sait c’est que Palm Springs n’est plus la petite ville ennuyeuse d’autrefois… mais bien Un Enfer Au Paradis !
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